Pique Nique de l’été à La Cabane à Pain:)

Ce Samedi 25 Juin c’était le pique nique annuel de notre Amap « les Voisins de paniers »

Malgré un temps plus qu’incertain une bonne vingtaine de courageux se sont retrouvés pour commencer par un délicieux petit-déjeuner chez Franck Perrault notre paysan boulanger à St Aubin de Luigné. Nous avons dégusté viennoiseries, thé et café dans une jolie salle tout en bois très chaleureuse.

PDJ à la Cabane à Pain St Aubin de Luigné
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Lettre du Grand Jardin Juin 201

Des nouvelles du Grand Jardin :


L’été arrive, quel spectacle !!! …
On dirait même qu’il s’installe et à l’inverse des humains qui cherchent parfois désespérément à perdre les kilos superflus pour rentrer dans leurs vêtements d’été nous, les légumes on ne cherche qu’à grossir, en profiter, faire le plein de soleil et venir tout gorgés de bonnes choses sur vos tables cet été.
Alors que l’an passé Nicolas avait dû faire une pause dans l’approvisionnement, suite à la tempête et la destruction des serres, cette année tout baigne, nous voilà en grande partie réunis sous la multi-chapelle, bichonnés comme des rois (ah ! La technologie ça a parfois du bon …), température et humidité sous contrôle un vrai paradis …

Nicolas dans la multichapelle nous chouchoute, pour lui toujours plus haut…

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Le Rêve des Vaches à l’honneur sur le site du ministère de l’agriculture.

Quand les prairies remplacent la chimie

 Jean Paul Pichaud, éleveur de vaches laitières
Dans le Maine-et-Loire, Jean-Paul Pichaud a modifié l’alimentation de ses vaches : il a diminué l’ensilage d’herbe et de maïs. Le pâturage constitue désormais 40% de la ration alimentaire du troupeau. Ce changement de régime alimentaire modifie les pratiques culturales : moins de produits phytosanitaires et une conversion en agriculture biologique.

« La soixantaine de montbéliardes et de jersiaises broutent directement l’herbe au champ, une herbe que je n’ai plus besoin de récolter moi-même. Cela permet de réduire les coûts de mécanisation pour récolter, stocker et distribuer. Cependant, avoir de belles prairies, c’est du temps de travail : je déplace régulièrement les vaches sur les 80 hectares de l’exploitation et re-délimite les enclos pour permettre à l’herbe de repousser après leur passage », explique Jean-Paul Pichaud.

La prairie : un écosystème contre les « mauvaises herbes »

Une prairie se développe sur plusieurs années et permet aux différentes plantes qui la composent, de trouver un équilibre, évitant ainsi le développement des espèces trop invasives. « Lorsque le maïs est implanté après une prairie de cinq ou six ans, il me suffit de désherber mécaniquement, au lieu d’utiliser du glyphosate », détaille Jean-Paul Pichaud.

Moins d’antibiotiques et une meilleure protection des sols

Qui dit prairies riches et diversifiées, dit aussi alimentation de qualité et équilibrée pour les animaux. On parle alors de pâturages thérapeutiques. « Certains végétaux ont des vertus médicinales et permettent de réduire l’utilisation de produits allopathiques déjà très encadrée en agriculture biologique », assure Jean-Paul Pichaud.

Les prairies permettent également de protéger les sols des aléas climatiques. Elles-mêmes sont préservées « notamment grâce aux haies qui protègent du vent et de la sécheresse. En partenariat avec un lycée agricole, près d’Angers, nous multiplions les arbres autours des parcelles avec différentes essences locales (chêne, frêne, érable, châtaignier, cormier…) », conclut l’agriculteur qui propose volontiers son exploitation comme support pédagogique grandeur nature à l’enseignement agricole.

Toutes les prairies ne se ressemblent pas

Il existe différentes praires composées de dactyle, fétuque, ray-grass anglais, pâturin des prés, fléole, trèfle blanc, luzerne, lotier corniculé… Jean-Paul Pichaud indique qu’il faut « choisir les espèces en fonction de la nature des sols (humides, secs) et du mode d’utilisation pour l’alimentation des vaches (pâturage, foin, ensilage) ».

Pour trouver la bonne combinaison, l’éleveur a acquis des connaissances auprès du Centre d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture en Milieu rural du Maine-et-Loire (CIVAM 49). Il partage aujourd’hui son savoir avec d’autres agriculteurs adhérents qui veulent se passer de chimie.

« Grâce aux échanges avec cette association, j’ai pu perfectionner des mélanges de plantes pour maîtriser les herbes indésirables et améliorer la structure du sol », précise-t-il.

 

Pique-nique d’été

Dimanche 28 juin, nous étions une quarantaine à participer au pique-nique d’été de l’AMAP. Au menu : visite de la ferme « simples et essentielles » de Noémie et Bertrand, pique nique convivial, balade contée pour petits et grands avec Bruno JOUET-PASTRE et peinture à base de végétaux Marie Emmanuelle LEDROIT pour les enfants.
Rendez-vous l’année prochaine !

Avant le confinement, les travailleurs s’organisaient !

Le local des Voisins de panier s’aménage petit à petit.

Une table pour Jean-Luc (oeufs, jus de pommes, pommes, petits fruits d’été ou encore produits transformés de fruits) ainsi qu’un présentoir pour Franck (pain). Ça avance !

Merci à tous les travailleurs (bricoleurs ou cuisiniers).

Bientôt, nous espérons reprendre les aménagements.

 

Avec le confinement, les distributions s’organisent!

Depuis quelques semaines, tout a été mis en place pour pouvoir faire perdurer les distributions hebdomadaires des « Voisins de Panier ».

En accord avec la mairie et en s’aidant de l’expérience d’autres Amap, les membres du CA et des bénévoles ont permis de mettre en place une distribution dans les meilleures conditions possible. Un grand merci à eux.

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Des nouvelles de la Ferme: EARL Touchet Martin

Nous voulions de l’eau, nous l’avons eue ! Depuis le 15 octobre, nos semoirs étaient prêts, nos semences triées pesées, nos champs hersés, mais il a plu. A seau. Tous les jours ou tous les 2/3jours. Et le froid est venu furtivement, sans durcir suffisamment les sols. Toujours et encore, la météo gouverne…

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Des nouvelles du Grand Jardin suite à la tempête

Comme vous le savez peut-être le Grand Jardin a été une nouvelle fois touché par la tempête le dimanche 16 février.

C’est la quatrième fois en douze ans.Les serres sont terriblement souffert. L’une a été complètement détruite, trois autres ont été durement touchées soit 40 % desserres et l’ensemble des serres encore « sur pieds » est très fragilisé suite aux coups de vent successifs depuis des années et ce malgré les consolidations, la pose de brise-vent, la plantation de haies. De plus la vétusté du matériel fait que les assurances ne couvrent pas les dégâts.
Les conséquences sur le travail et les paniers :
–  Une grande désorganisation les deux premières semaines.
–  Des légumes qui se retrouvent plantés en plein champ au lieu d’être sous serre donc
probable retard de disponibilité et incertitude des rendements.
–  Production réduite au 2/3 des carottes nouvelles, moins de légumes d’été (tomates,
poivrons, melons…)
–  Et d’autres conséquences possibles que nous n’avons pas encore évaluées …

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